10 choses insupportables quand tu as la gueule de bois au travail

Poser un lapin, trouver une excuse pour ne pas aller travailler sans justificatif, c’est tout un art.

Les réunions, quand ce n’est pas long, c’est inutile. Et parfois (même souvent), ce sont les deux à la fois.

Drôles et classiques, exubérantes et sobres, voici dix excuses que tu pourras utiliser pour rater tes réunions en toute tranquillité et aller au bureau le plus sereinement possible.

10 astuces pour éviter d'aller en réunion.

#10 La station de bus loupée pour cause de sieste profonde

Tu avais réussi à te réveiller (au bout de 3 alarmes, ok). Tu étais parvenu à te lever de ton lit (en trébuchant, ok). Tu étais même parti de chez toi à l’heure (avec 5 minutes de retard, ok). Et là, bien au chaud, dans le fond du bus, tu t’es lové(e) contre la vitre … jusqu’au terminus. Voilà comment tu es arrivé en retard malgré toute ta bonne volonté. Dommage, tu y étais presque !

CQFD : Et ce n’est que le début de cette loooongue, trèèèèès looooooooooongue journée.

#9 Le look post-cuite

Évidemment, tu as enfilé les vêtements que tu avais sous la main : le même jean qu’hier soir (hop, la petite tâche de sauce cocktail effacée avec un peu de salive), un t-shirt qui s’avère être ton pyjama de la semaine dernière (ah ! il était là !) et des chaussettes attrapées à la va-vite dans l’obscurité. Au fil de la journée (et de ta convalescence), tu réalises avec impuissance la totale incohérence de ta tenue. 

CQFD : Allez, rassure-toi : il y a une chance sur deux pour que ton look soit une réussite interstellaire (ou une catastrophe mémorable).

#8 L’envie irrépressible d’un McDo

La gueule de bois engendre parfois des conséquences inexplicables. Par exemple : l’envie irrésistible d’un Big Mac dégoulinant, accompagné de ses frites à la fois croustillantes et grassouillettes, sans oublier l’incontournable supplément « 4 Chicken Mc Nuggets ». Mince, tu as oublié la sauce pommes-frites. Vite, retournes-y ! 

CQFD :  personne ne peut nier les pouvoirs de la comfort food, et encore moins ceux de la comfort food bourrée d’anti-vomitifs. On ne te jugera pas, promis ! 

#7 Les relents de Chardonnay (ou de vodka-orange)

Alors là, deux options sont possibles : 

- Au pire, tu n’as pas eu le temps de te laver les cheveux ce matin. Encore heureux, tu t’es brossé les dents. Tu as l’impression que tes collègues t’évitent ? On te le confirme, c’est bien le cas ;

- Au mieux, tu t’es bien douché, ta peau est aussi pure que celle d’un bébé, mais … à l’intérieur de ton corps, tout n’est pas terminé. Et ça se sent, dans tous les sens du terme.

CQFD : Les relents d’alcool, c’est aussi insoutenable pour toi que pour tes collègues. On te conseille donc de renforcer les mesures de distanciation sociale. 

#6 Les moqueries de tes collègues

Arrêtons de nous mentir : une gueule de bois n’est JAMAIS discrète. Cela signifie qu’elle est impossible à dissimuler. Connaissant le potentiel des commérages en entreprise, on ne donne pas cher de ta peau. Entre ton voisin de bureau (et camarade de soirée) qui te charrie sur la soirée d’hier, et le DRH qui te demande « Vous êtes sûr que ça va ? », ta journée risque d’être TRÈS difficile.

CQFD : ne t’inquiète pas, la gueule de bois ne s’arrête pas au statut. Le jour viendra où toi aussi, tu pourras chambrer le DRH (gentiment, hein).

#5 La nausée sans fin

On ne va pas te faire un dessin. La gueule de bois, c’est avant tout un état gastrique et digestif déplorable. Toi-même tu le sais : ta journée sera rythmée par des nausées et de mignons rototos, discrètement dissimulés derrière un faux hoquet. 

CQFD : Tellement la vision de toute nourriture t’écœure, tu te dis que tu n’apprécieras plus jamais le café-Kinder du matin. Et ça, c’est vraiment dingue.

#4 Les toilettes qui n’ont jamais semblé aussi loin de ton bureau

Tu vas devoir te rendre aux toilettes environ 23 fois au cours des 8 prochaines heures. Mais malheureusement, le chemin vers le graal ne t’aura jamais semblé aussi long : traverser le bureau du comptable, longer celui du secrétaire, passer discrètement devant l’ordinateur de ta manager, puis… arriver enfin aux toilettes. Hallelujah ! 

CQFD : Tu as presque envie de t’adresser un discours de félicitations et de remerciement à ton arrivée. You did it !

#3 L’oubli du Doliprane

Tu pensais l’avoir glissé dans ton sac ce matin. Et pourtant… tu as beau fouiller toutes tes poches et retourner ton portefeuille, il est introuvable. La vérité est cruelle, mais il faut l’affronter : tu as oublié le Doliprane sur le bord de ton lavabo. 

CQFD : Et bien sûr, ton collègue de bureau n’en a pas. Il a gobé le dernier il y a une heure. Apparemment, il n’est pas au top, lui non plus. 

#2 L’obligation de sauver l’honneur

Ton challenge de la journée ? Donner le change. Tu vas bien devoir y aller, à cette réunion hyper importante que ta manager a bookée il y a deux mois. Même si toute ta concentration est déjà mobilisée pour rester éveillé(e). Il va falloir faire abstraction des gouttes de sueur qui ruissellent le long de tes tempes. Allez, c’est le moment d’utiliser tes talents d’acting et de montrer ton légendaire enthousiasme pour les stratégies financières. Il en va de ta fierté. 

CQFD : Tu pourras toujours faire une mini-sieste réparatrice derrière ton ordi après la réunion. Tout est question de timing : une gueule de bois, ça se gère sur le long-terme. 

#1 L’invitation au pot de départ du siècle … ce soir

Voilà la cerise sur le gâteau. Ou la goutte d’eau qui fait déborder le vase (expression imagée parfaitement adaptée à la scène). Alors que tu luttes pour oublier les souvenirs alcoolisés d’hier soir (en vain), l’un de tes collègues t’annonce que son pot de départ aura lieu ce soir. Et il espère que tu seras là, car il compte bien fêter ça avec toi ! 

CQFD : On le sait, tu es déchiré (entre l’envie de repeindre sa chemise instantanément et celle de lui dire oui). La sensation de ne jamais se sentir à sa place, c’est tout le charme de la gueule de bois.

Bonne nouvelle : entre le télétravail et la distanciation sociale, la crise sanitaire est ton alliée ! Pour une fois qu’on lui trouve des avantages.